« Par l’effet du présent décret qui abroge le décret 301 du 4 aout 2020, portant désignation du concessionnaire, pour la conception, la construction et l’exploitation de l’aménagement hydroélectrique de Kinguélé aval, est approuvé la procédure de passation de marché de gré à gré du contrat de partenariat signé le 24 octobre 2019 entre l’Etat gabonais et la société Ashona Energy », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Madeleine Berre. En attendant que cette décision soit entérinée au niveau du parlement, Ashona Energy voit ainsi lever quelques obstacles juridiques qui émaillent encore sa concession pour ce qui concerne l’aménagement hydroélectrique de kinguélé.
Fruit d’une joint-venture co-détenue par le Fonds gabonais d’investissement stratégiques (FGIS) et Méridiam, une firme française de private equity spécialisée dans les infrastructures, Ashona Energie, a été désigné par l’Etat gabonais, pour livrer clé en main ce barrage d’une capacité de production annuelle d’énergie de 200 GWhs. Une première mise en service prévue en 2023. D’un coût estimé à 80 milliards de FCFA, le barrage kinguélé-Aval va permettre à la « Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) d’optimiser la production et la fourniture d’énergie dans la région. Ce partenariat public-privé commandera des biens et des services auprès d’entreprises gabonaises, soutenant ainsi la relance économique. Le projet Kinguélé-Aval créera plus de 700 emplois et participera largement à l’électrification des zones rurales telles que Andock Foula, contribuant à l’inclusion sociale au Gabon », soutient le FGIS. Construit par le chinois Sinohydro, le barrage hydroélectrique Kinguélé-Aval sera situé dans la région de la Mbei, en aval des centrales existantes de Tchimbele et de Kinguélé, à 90 kilomètres de Libreville.